30 Août chez Catherine et Moïse

Comme chaque année fin août, nous sommes attendus à Caugé dans l’Eure, à midi juste nous arrivons à destination.
Comme toujours tout est prêt dans un bâtiment agréable et joliment restauré. Nous prenons place parmi les machines à coudre, les lampes à souder, les vitrines remplies de petits objets en porcelaine, les flacons de parfum et les murs tapissés de photos de voitures anciennes.
Chacun déballe ses victuailles pour faire finalement un buffet commun. Apéritif de bienvenue, vins rosé et rouge, café, rien ne manque. Quel merveilleux moment de convivialité !
Après ces agapes, visite d’abord de la collection de cafetières anciennes de Catherine, pour
poursuivre ensuite par la collection de voitures anciennes. Moïse a vraiment rassemblé un panel intéressant de véhicules, à savoir : Renault AM de 1908, Vivasix de 1930, NN, Vivastella Cabriolet de 1935 qui côtoient une Panhard Levassor de 1912, une Donnet Zedel Torpédo de 1924, une Hudson Essex de 1929, une Hotchkiss de 1934. Également encore une rare Pilain Lyon 1906 remarquable reconstruction qui a occupé Moïse pendant plusieurs années, deux Ford T de 1910 et 1915, trois De Dion Bouton de 1903 – 1907 – 1923 et cerise sur le gâteau une quatrième de 1904 dernière arrivée, une sortie de garage dans son jus après plus de 70 ans de sommeil et dont la photo est parue dans LVA à l’occasion du dernier salon de Reims en mars 2015.
A 17 heures nous prenons le chemin du retour.
A la galette des rois la vitalité de notre club est extraordinaire et fait plaisir à partager. Grandeur et décadence !
Pour cette sortie nous étions 3 voitures ayant finalement répondu à l’appel puisque nous avons attendu vainement 3 autres inscrits qui ne sont pas venus.
Pourtant nos hôtes nous accueillent chaleureusement, nous nous retrouvons entre amis dans un cadre agréable, nous avons le plaisir de voir ou revoir des véhicules peu courants et c’est l’occasion pour nos vieilles maitresses de dégourdir leurs jantes.
Cette sortie mériterait un bien meilleur accueil de notre part. Dommage !
Claude DUBIGNY