En cette journée du dimanche 4 Juillet 2021, après trop longtemps sans se voir, c’est aujourd’hui que nous nous retrouvons après le déconfinement. D’autres, plus chanceux que nous, ont déjà eu l’occasion de pouvoir profiter de la sortie précédente organisée 3 semaines auparavant.
Nous sommes nombreux, puisque 37 personnes sont présentes au rendez vous. Avec nos anciennes voitures nous voilà donc de bon matin sur le parking au pied du chêne d’Allouville-Bellefosse.
A notre arrivée nous sommes accueillis par nos organisateurs du jour, Corinne et Nicolas, avec un petit café d’accueil et quelques viennoiseries pour réchauffer l’atmosphère un peu tristounette de la météo du jour et fêter nos retrouvailles après si longtemps.
Après ce café, nous faisons une courte visite au célèbre chêne creux d’Allouville, unique en son genre. Ce chêne, classé arbre remarquable, a un âge estimé de 1200 ans. Comme le signale les pancartes présentes sur le site : « Cher visiteur, tu entres dans un écrin d’histoire, dans un lieu qui possède une âme et une authenticité ». En effet, dans le tronc de l’arbre qui s’est creusé naturellement, en partie supérieure se trouve la chapelle du haut nommée Chambre de l’Ermite. Au niveau inférieur, se trouve la Chapelle du Bas dédiée à Notre Dame de la Paix. Elle est ornée d’une statue de la Vierge donnée par l’Impératrice Eugénie. Ces deux lieux sacrés ont été crées en 1696 sur décision de l’Abbé Du Détroit, curé d’Allouville.
Puis nous repartons, une belle promenade nous attend. Nous passons à côté du Moulin de la Rançon puis à proximité de l’Abbaye de Saint-Wandrille-Rançon. Nous courbons la tête à la vue du Pont de Brotonne qui semble immense et menaçant vu d’en bas. Un peu plus loin, la route nous amène à passer devant le monument commémorant la disparition de l’hydravion Latham 47. Un bref rappel des faits : Le 25 Mai 1928, le dirigeable italien « ITALIA » s’écrase sur la banquise au nord de la Norvège lors de son vol retour après son survol du pôle Nord avec 16 hommes à bord. Après qu’un message SOS eu été capté par un radioamateur en Sibérie, les secours s’organisent. Le 16 Juin 1928 la marine française met à disposition son tout nouvel hydravion, le Latham 47, tout juste sorti de l’usine LATHAM de Caudebec-en-Caux en Mai 1928 et ayant à peine fini sa phase d’essais. Le 17 Juin à 16 heures l’hydravion redécolle de Bergen avec 6 hommes à bord, à 19 heures le contact radio est perdu à tout à jamais. Nul ne revit le Latham 47 et son équipage. Seul un débris d’un flotteur de bout d’aile fût retrouvé le 13 Août 1928, puis un réservoir d’essence le 13 Octobre 1928. Les survivants du dirigeable « ITALIA » furent récupérés par un brise glace russe le 12 Juillet 1928. En 1931 la municipalité de Caudebec-en-Caux et la Société LATHAM érigèrent le monument « A ceux du Latham 47 », monument réalisé par l’architecte Léon REY et le sculpteur Robert DELANDRE.
S’en suit une belle promenade en longeant les bords de la Seine, nous avons de la chance le temps se maintient et quelques éclaircies font même leur apparition.
A la sortie de Touffreville-la-Cable, les organisateurs nous font tous arrêter au bord de la route en file indienne. Pour la fin du parcours, soit environ 13 kilomètres, il nous est remis un roadbook et un mini rallye d’orientation et de régularité nous est proposé avec départ d’un équipage toutes les minutes et, si tout va bien, rendez vous à la maison chez Corinne et Nicolas après un temps de parcours imparti de 20 minutes. A ce petit jeu c’est l’équipage Jean Pierre et Marie Claude LANGLOIS dans leur Citroën Traction qui se classent premier et reçoivent en récompense un petit panier garni. Félicitations à eux !
Puis ensuite l’apéritif nous est offert par nos hôtes du jour qui arrosent leur nouvelle acquisition immobilière, avant que chacun ne s’installe ensuite pour le pique nique.
Journée pique nique très bien organisée dans un lieu surprenant, un vaste hangar qui sert d’atelier à Nicolas, lui permet également de stocker ses différentes voitures et motos, de proposer des places de stationnement pour voitures anciennes et qui, n’oublions pas le principal, permettra aussi à Corinne et Nicolas d’y construire leur habitation sous forme d’un grand loft.
Nous avons bien profité et aussi beaucoup rit, passé du bon temps, profité pleinement du mobilier de jardin taille XXL, fabrication maison avec des matériaux de récupération, mais très solide comme certains ont voulu le vérifier.
Même si un orage est venu assombrir le temps juste après que nous ayons pris une photo de groupe en extérieur, il n’en reste pas moins que c’était une merveilleuse journée.
Grands mercis à Corinne et Nicolas pour cette belle organisation et leur accueil chaleureux, nous avons hâte de tous vous retrouver.
Marie Brigitte LELARD, Armand POESSON son petit fils.
